Deux mois pour réformer le système de santé français à bout de souffle !
Tel était l’objectif initial affiché au décours de la « première vague » COVID, justifiant un nombre important de réunions pluri hebdomadaires réunissant le banc et l’arrière banc en dehors des représentants élus URPS.
Ils sont pourtant en charge, entre autres missions, de participer à l’élaboration du Projet Régional de Santé, à son application ainsi qu’à son suivi sur les territoires.
Il a donc fallu se rendre rapidement à l’évidence et revoir la feuille de route pour se limiter à un Ségur de l’hôpital puis, finalement, à un Ségur de revalorisation salariale de l’hôpital public qui par ailleurs en avait certainement bien besoin.
Ceci étant accompli, tout reste à faire en ce qui concerne la réforme de la gouvernance du monde hospitalier public et plus généralement celle du système de soin et de santé en France.
A quand ce grand projet ambitieux déconnecté des intérêts particuliers que les Français, avec les médecins et les autres professionnels de santé, attendent depuis si longtemps ?
Quand va t-on enfin traiter dans la confiance et l’écoute réciproque les vrais sujets ?
• Place respective de l’hôpital et de la médecine de ville, chacun dans son domaine d’excellence
• Organisation coordonnée territoriale optimisant les compétences de chacun sans mélange des genres
• Pertinence des actes permettant une juste valorisation du travail et source d’économie.
• Prévention reconnue, valorisée et accompagnée, véritable investissement sur l’avenir...
La médecine libérale est prête pour ces objectifs et ses représentants élus également, afin d’accompagner cette réforme en y apportant l’expertise territoriale transversale des URPS.
Dr Philippe ARRAMON-TUCOO