Foire aux questions (FAQ) : découvrez comment un assistant médical peut transformer votre pratique !
Une charge administrative croissante
De plus en plus de médecins s’intéressent au renfort qu’apporte un assistant médical au quotidien. Véritable partenaire de soins, il permet de recentrer la consultation sur l’essentiel : la relation médecin – patient.
Recrutement, missions, financement : évaluez si l’assistant médical est la solution adaptée à votre pratique.

Le rôle et l’intérêt de l’assistant médical :
L’assistant médical permet de déléguer des tâches réalisées aujourd’hui pendant la consultation (saisie dans le dossier, encaissement, orientation du patient…), ce qui libère du temps d’échange et réduit la charge mentale. Le médecin reste totalement décisionnaire du périmètre confié.
L’enjeu n’est pas d’augmenter le temps de travail mais d’optimiser le temps disponible. Certains médecins passent de 3 à 4 consultations par heure. Le modèle économique du cabinet s’en trouve renforcé et permet d’amortir les coûts salariaux.
Oui. Il prépare la consultation, recueille des données pertinentes, facilite le suivi personnalisé du patient et contribue au codage d’informations de qualité, utiles y compris pour la recherche.
Le temps total assistant + médecin augmente la qualité du parcours. Le médecin est moins derrière l’écran et plus en relation directe avec le patient.
Quelles missions puis-je confier à un assistant médical ?
Collecter des données administratives et médicales : antécédents, constantes, poids/taille, vaccinations, dépistages, examens de suivi.
Aider au déshabillage, assister le médecin auprès de patients complexes (handicap, personnes âgées…), apporter un soutien technique.
Orienter le patient (analyses, rendez-vous), réaliser certaines prescriptions simples (arrêt de travail, transport), préparer les courriers aux correspondants.
Prise de rendez-vous avec les spécialistes, partage d’informations au sein de la structure, alimentation du DMP (dossier médical partagé) et du VSM (volet de synthèse médical).
Un bureau isolé, idéalement attenant au vôtre. Si ce n’est pas possible :
–> utiliser des locaux mutualisés avec d’autres médecins,
–> effectuer les tâches télétravaillables les jours sans espace,
–> solliciter mairie ou région pour un espace.
Quel profil recruter et dans quelles conditions ?
Secrétaire médicale, infirmier(e), aide-soignant(e), auxiliaire de puériculture, ou tout profil niveau Bac.
Le diplôme minimal est le baccalauréat.
Compétences techniques, autonomie, compétences relationnelles, maîtrise des tâches administratives et capacité d’assistance opérationnelle.
–> Mi-temps : 17,5 h/semaine
–> Temps plein : 35 h/semaine
Possibilité d’heures complémentaires (temps partiel) ou supplémentaires (temps plein).
C’est juridiquement possible, mais globalement peu compatible avec les missions essentielles. Certaines tâches administratives ou de coordination peuvent être effectuées à distance.
Dois-je être employeur ou puis-je déléguer ?
Vous pouvez vous faire accompagner par un juriste ou par votre expert-comptable (rédaction du contrat, grille de salaire conforme à la convention collective). Le salaire dépend de la qualification, des compétences, de l’autonomie et des missions.
Le GESS gère recrutement, paie, formation, entretiens, congés, gestion administrative et questions RH. Le médecin n’a plus à gérer les actes de gestion du personnel.
Le CDD est possible en cas de surcroît d’activité ou remplacement.
Durée : maximum 18 mois, 2 renouvellements.
Indemnité de précarité: 10%.
Le médecin est responsable des fautes de son salarié (responsabilité du commettant). Il doit vérifier que son assurance professionnelle couvre ces situations.
Quelle formation l’assistant médical doit-il suivre ?
Oui. Le métier est considéré comme nouveau et nécessite une montée en compétences structurée.
Formation d’adaptation à l’emploi (FAE) pour les soignants ; Certification de qualification professionnelle (CQP) pour les autres profils.
La formation doit commencer dans les 2 ans suivant l’embauche.
Quatre modules (total 279 h):
- Parcours de santé et examens courants (77 h)
- Accueil, administratif, logiciel, téléconsultation (98 h)
- Hygiène et qualité (35 h)
- Assistance opérationnelle au praticien (56 h)
Cela dépend du profil retenu.
–> Soignants : 112 h
–> Secrétaires médicales : 182 h + 9 h d’évaluation
–> Autres profils : 266 h + 13 h d’évaluation
Elle dure environ deux jours par semaine, variables selon l’organisme. Formation possible en distanciel pour les profils soignants.
Oui : OPCO-EP finance les frais pédagogiques et peut couvrir certains frais annexes.
(Attention : financement dans la limite des fonds disponibles).
Les modules non validés doivent être repassés. Le diplôme doit être obtenu dans les 3 ans mais une dérogation peut être accordées pour les modules à repasser. En cas d’échec définitif, une résiliation du contrat est possible.
Comment gérer le contrat de travail au quotidien ?
Salaire brut mensuel temps plein : 1815,79 € à 2159,91 €.
Salaire brut annuel : 21 789,48 € à 25 918,92 €.
Il est possible de rémunérer au-delà des minima.
Oui, mais cela n’augmente pas l’aide versée par la CPAM.
Le contrat CPAM continue avec le nouvel assistant.
En cas de délai avant remplacement, la CPAM peut suspendre le contrat d’aide.
Absence courte : aucun impact significatif.
Absence longue : informer la CPAM pour ajuster les modalités.
Oui, via un avenant accepté par le salarié.
Comment fonctionne le contrat d’aide avec la CPAM ?
- Secteur d’activité : secteur 1 ou 2 signataires OPTAM ou OPTAM-CO
- Spécialités : toutes les spécialités ne sont pas éligibles. Exception pour un chirurgien sui doit réaliser au minimum 80% de ses honoraires en actes cliniques.
- Patientèle de départ : elle doit dépasser un certain seuil pour être éligible. Par exemple 775 patient médecin traitant pour un médecin généraliste ou 1270 patients « file active » pour un gastro-entérologue.
Les objectifs sont personnalisés et définis dans le contrat et son adaptés au temps de travail de l’assistant.
Sur amelipro : rubrique « convention – ROSP – OPTAM ».
Possibilité d’attribuer une CPE à l’assistant.
Le niveau d’atteinte de l’objectif commence à être pris en compte lors du paiement de l’acompte de la troisième année. Un objectif atteint à hauteur de 50% minimum permettra de toucher un acompte de 70%. Vous bénéficierez d’un versement de 100% les 2 premières années.
Année 1 et 2 : 100% de la rémunération, paiement dans le mois
Acompte pour l’année 3 selon l’atteinte des objectifs : 50% (sauf diminution), paiement dans les 2 mois
Solde pour l’année 3 selon l’atteinte des objectifs : 50% au prorata d’atteinte de l’objectif, paiement dans les 2 mois.
Acompte pour l’année 4 (et les suivantes) selon l’atteinte des objectifs : 50% (sauf diminution), paiement dans les 2 mois.
Solde pour l’année 4 (et les suivantes) selon l’atteinte des objectifs : 50% au prorata d’atteinte de l’objectif, paiement dans les 2 mois.
Oui : changement d’option, passage mi-temps → temps plein, etc.
Nécessite un avenant CPAM et un avenant au contrat salarié.
- Déménagement : prorata de l’aide annuelle.
- Départ d’un confrère : maintien du contrat ou adaptation (hausse/baisse du temps de travail).
Quels documents dois-je fournir ?
- Contrat de travail de l’assistant médical
- Contrat ou justificatif pour la secrétaire remplacée
- Justificatif d’inscription en formation
- Justificatif d’activité mixte (si applicable)
Notamment le justificatif annuel en cas de recours à un secrétariat téléphonique.