PACT-NA : Télé-radiologie en Nouvelle-Aquitaine

L’URPS Médecins Libéraux a piloté la mise en œuvre du projet d’organisation régionale de télé-imagerie PACT-NA (Plateforme d’Astreinte et de Coordination en Télé-imagerie pour la Nouvelle Aquitaine), dont les objectifs essentiels sont de :

    - Favoriser l’intégration de la télé-imagerie dans les structures d’imagerie libérales permettant de contribuer à leur attractivité et leur maintien dans le maillage territorial de proximité ;

   - Répondre aux problématiques de la permanence de soins en établissement de santé (PDS-ES) par un dispositif favorisant la mutualisation des astreintes tout en améliorant la qualité apportée aux services d’urgence dans la prise en charge des patients.

Cette organisation ouverte à toutes les sociétés d’imagerie médicale libérales permet la mise en commun des activités de PDS-ES regroupées au sein de vacations mutualisées, de faire face à des réductions d’effectifs sur des plages programmées, de recourir à des expertises d’hyper-spécialités …

Structurée autour d’une charte qualité régionale, la prise en charge est harmonisée et orchestrée par un outil de télé-radiologie construit et éprouvé par des radiologues : logiciel ITIS de la société Deeplink Medical. Cet outil s’articule autour de la plate-forme régionale krypton de l’ARS dont la vocation est en particulier l’échange et le partage des dossiers d’imagerie médicale.

Le GCS PACT-NA facilite également la coopération public / privé, son offre de service étant ouverte aux hôpitaux en difficultés de ressources radiologiques. Il anticipe également le besoin des CPTS dont une des missions prioritaires couvre l’accès aux examens radiologiques pour les patients.

Animé d’une démarche coopérative, PACT-NA apporte une réponse alternative aux sociétés commerciales de télé-radiologie avec un modèle économique optimisé et la vertu de maintenir l’implantation territoriale des groupes d’imagerie et donc l’emploi local.

Après un peu plus de 2 ans de gestation, le GCS PACT-NA est né le 5 juin, associant pour le démarrage 9 structures d’imagerie et 2 cliniques. Six établissements de santé habilité à recevoir les urgences en nouvelle Aquitaine sont intégrés dans cette première phase opérationnelle. D’autres sociétés doivent rejoindre le mouvement prochainement ainsi que d’autres établissements de santé.