La prescription en première intention devient possible
L’arrêt de travail à temps partiel peut dorénavant être prescrit par le médecin traitant sans qu’il n’y ait eu au préalable un arrêt à temps plein.
Depuis août 2019, la loi de finance de la sécurité sociale permet en effet à l’Assurance Maladie d’indemniser ce type de situation
afin de favoriser le maintien dans l’emploi.
Plus que jamais, la relation entre le médecin traitant et le médecin du travail devient essentielle pour définir les conditions favorables à la réussite du temps partiel thérapeutique du patient.
Concilier soins, convalescence et maintien dans l’emploi
Le temps partiel thérapeutique est un arrêt maladie sur une partie du temps de travail, durant l’autre partie le patient est à son poste de travail.
Le temps partiel est prescrit par le médecin traitant. Mais il est recommandé de prendre contact au préalable avec le médecin du travail. C’est en effet le médecin du travail du patient qui en définit les modalités en termes d’horaires, de jours travaillés ou d’aménagements techniques du poste de travail. L’intérêt majeur du temps partiel thérapeutique est de favoriser le maintien dans l’emploi du patient et de limiter son risque de désinsertion professionnelle suite à un problème de santé.