Elle a permis de
travailler avec le préfet de la Haute-Vienne, le commissariat depolice de Limoges et le
CHU de Limoges, afin d’apporter une solution rapide à unconfrère qui se sentirait
en danger.
Comment ça marche ?
A titre expérimental, 40
médecins de Limoges ont été équipés d’un dispositif pas plus grand qu’une pièce
de 2 euros. Ce dispositif a l’avantage d’être portable et discret. Deux pressions
sur le dispositif déclenchent un double interfaçage et une géolocalisation du médecin
concerné. Le commissariat de police est directement prévenu et peut mobiliser l’équipe
la plus proche du médecin en danger. Dans le même temps, le Samu 87 reçoit une
alerte prioritaire sur l’écran du PARM (Permanencier Auxiliaire de Régulation
Médicale), pour déclencher une levée de doute. Le Samu appelle le médecin dont
il a le numéro de téléphone. Une absence de réponse du médecin à l’appel du
PARM confirme de facto une mise en danger. Le Samu 87 appelle alors le
commissariat pour confirmer la situation à risque ; De fait, l’équipe de la
police déjà en route, arrive dans un délai plus court. L’avantage est que le
médecin n’a pas besoin de prendre son téléphone pour prévenir les secours et
que la discrétion du dispositif facilite l’alerte. Le coût est faible, 80 € par
bips.
L’expérimentation zone
police va être étendue en zone gendarmerie. 200 bips supplémentaires vont être
configurés pour un coût de 16 000 €. Seuls les médecins effecteurs de garde
seront équipés dans l’expérimentation. L’urps des médecins libéraux de
Nouvelle-Aquitaine souhaite valoriser et participer au financement de ce
dispositif en prenant en charge 100 bips pour un montant de 8 000 €.
Dr Mickaël FRUGIER